Sa Flore

La flore de Port-Cros

La forêt littorale méditerranéenne est préservée comme le pin d’Alep dont le peuplement vieillissant laisse peu à peu place au chêne vert. Quelques espèces rares y sont protégées comme la barbe de Jupiter et l’herbe-aux-chats.

On y trouve aussi des essences du maquis comme l’arbousier et la bruyère arborescente.

L’insularité et la diversité des milieux est à l’origine de la variété et de la richesse de la flore qui compte quelques 700 espèces, dont certaines espèces rares comme le genêt à feuille de lin ou endémiques comme la Dauphinelle de Requien, seules stations répertoriées en France avec celle de Port-Cros.

La forêt de chêne vert, recouvrant jadis la totalité de l’île, à l’exception des croupes et des zones rocheuses trop arides, subsiste aujourd’hui dans les vallons humides. A la suite de défrichements volontaires ou accidentels – en 1870, l’île a presque entièrement brûlé – le Pin d’Alep et le maquis à arbousier et à bruyère arborescente occupent une surface très importante. Ils cachent, sous leur couvert épais, les espèces qui aiment l’ombre, comme le petit arum, les fougères, ainsi qu’une très grande variété de champignons.

Dans les zones plus ouvertes, le maquis bas forme des fourrés denses dominés par le lentisque, le myrte et le genévrier de Phénicie.

La végétation littorale, adaptée au sel, est riche, bien que très menacée par le piétinement. Fenouil de mer, cinàraire maritime, statice naine, immortelle… se développent dans les anfractuosités rocheuses. La Barbe de Jupiter, particulièrement résistante aux embruns, dresse ses grands rameaux argentés protégeant ainsi des espèces plus fragiles.

Les cistes, le romarin et la lavande des îles se rencontrent sur d’anciennes friches ou en bordure de sentiers bien exposé au soleil, tout comme l’hélianthème, l’asphodèle et la lavatère. C’est aussi là que se développe harmonieusement le genêt à feuille de lin formant parfois de remarquables haies entre deux cultures.

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